Les 19 et 20 septembre 2016, une 40aine de scientifiques de 17 laboratoires en France et en Europe se sont retrouvés pour la réunion de préparation de la campagne océanographique PEACETIME qui aura lieu en Mai en Méditerranée à bord du Pourquoi Pas. Cécile Guieu (LOV) organisait cette réunion: une journée consacrée essentiellement aux présentations scientifiques et une journée de discussion des differents groupes de travail.
Des chercheurs et techniciens de l'Observatoire océanologique de Villefranche ont conçu un instrument d'imagerie sous-marine pour étudier in situ, à de très grandes profondeurs (jusqu'à 6 000 mètres), le zooplancton et les particules en suspension dans les océans. Du premier prototype mis au point en 1991 à la sixième version dont la mise en service est prévue en 2018, cette caméra a démontré son indéniable intérêt : simple d'utilisation, facilement couplée avec les instrumentations océanographiques classiques, elle fournit des données quantitatives non accessibles par les méthodes d'échantillonnage océanographiques conventionnelles.
L'Underwater Vision profiler dévelopé à l'Observatoire Océanologique de Villefranche-sur-mer a permis de mettre en évidence l'abondance de Rhizaria, un espèce passée quasiment inaperçue jusqu'au déploiement répété de cet appareil.
More than 30 scientists from 17 research institutes (including 12 EuroMarine members) and 9 countries around the world (France, Spain, Germany, Denmark, Italy, Switzerland, Bermuda, USA, and Brazil) are taking part of the PlankDiv workshop organized this week at the Observatoire Océanographique de Villefranche-sur-mer.
L'océan est le plus important puits de carbone de la planète. Une équipe interdisciplinaire, sous la houlette de Lionel Guidi (Laboratoire d'Océanographie de Villefranche), réunissant des océanographes, des biologistes et des informaticiens, principalement du CNRS, de l'UPMC, de l'Université de Nantes, du VIB, de l'EMBL et du CEA vient de décrire le réseau d'organismes planctoniques impliqué dans ce puits de carbone.
Lionel Guidi, du Laboratoire d'Océanographie de Villefranche-sur-Mer, commente dans Le Figaro une récente étude britannique sur les nutriments et matières organiques transportés par les icebergs qui se détachent de l'Antarctique. Leur dérive dans l'océan Austral pourrait favoriser une hausse considérable du plancton. «Un mois après le passage d'un iceberg la quantité de chlorophylle peut être multipliée par dix», soulignent les auteurs de l'étude, qui retrouvent des traces d'une augmentation de la matière organique entre 50 et 200 km derrière les blocs de glace. «Il s'agit d'une étude très intéressante», estime Lionel Guidi, car «elle développe des nouveaux mécanismes qui permettront d'enrichir un peu plus les travaux portant sur le cycle du carbone». Il précise toutefois que ses conclusions ne valent à ce stade que pour l'océan Austral.