Observatoire Océanologique de Villefranche sur Mer

The Ocean Acidification sub-group is appointed jointly by the IMBER and SOLAS. It consists of a Chair and approximately twelve members assembled for their experience and expertise in the area of ocean acidification.
The primary responsibilities of this sub-group are to:
- coordinate international research efforts in ocean acidification
- undertake synthesis activities in ocean acidification at the international level
- develop and maintain an international website on ocean acidification.

Dans la dernière ligne droite de l'année scolaire 2017-2018, une journée a été organisée à l'Institut de la Mer de Villefranche (IMEV) pour permettre aux élèves et aux étudiants de prendre la parole. Pendant cet évènement, les primaires, collégiens, lycéens et masters/bachelors ayant suivi avec leur classe/groupe le projet éducatif "adopt a float", ont eu l'occasion de présenter leurs travaux effectués ces derniers mois.

Pour la première fois, des mesures de fer dans le Pacifique Sud-Ouest révèlent que des apports sous-marins hydrothermaux peu profonds dans la région de l'Arc des Tonga fertilisent les eaux éclairées de cette vaste région. Ces résultats publiés dans la revue Scientific Reports apportent un nouvel éclairage sur le fonctionnement des écosystèmes pélagiques de cette région.

C'est un intense brainstorming de deux jours qui s'achève pour le groupe des 40 participants accueillis au Laboratoire d'Océanographie de Villefranche pour le Post-Cruise Meeting de la campagne PEACETIME.

Ecology of benthic and planktonic dinoflagellates of the Eastern Mediterranean Sea: a focus on Ostreopsis and Ceratium genera along the Lebanese coast

LE MERCREDI 23 MAI à 9h00 dans la salle de conférence Tregouboff
Directeurs de Thèse : Marie Abboud-Abi Saab et Rodolphe Lemée

Les 22 articles composant ce volume sont le fruit de recherches menées depuis 2010 dans le cadre du projet MERMEX, une composante du programme MISTRALS (Mediterranean Integrated STudies at Regional And Local Scales). Ce numéro spécial présente des résultats, acquis entre 2010 et 2016, issus d'études pluridisciplinaires concernant différentes échelles temporelles et spatiales. Vingt ans après la publication des principales conclusions du projet européen EROS-2000 (European River Ocean System ; Martin et Milliman, 1997), ce numéro spécial souligne comment nos connaissances ont été améliorées grâce à l'acquisition de nouvelles observations concernant par exemple le bilan des éléments nutritifs et des contaminants, lesquelles ont favorisé l'émergence de nouveaux champs thématiques.

Fabien Lombard, enseignant-chercheur du Laboratoire d'Océanograhie de Villefranche-sur-Mer (LOV) à l'Institut des Sciences de la Mer (IMEV), est nommé membre de l'Institut Universitaire de France (IUF) à compter du 1er ctobre pour une durée de 5 ans.

Alors que les océans fournissent la moitié de l'oxygène aux organismes qui le respirent sur la planète, certaines de ses zones recèlent des quantités très pauvres en oxygène. Les résultats d'une campagne en mer dans de telles eaux appauvries de l'océan Pacifique démontrent des teneurs insoupçonnées d'oxygène à des profondeurs limites de la zone euphotique, associant une communauté de bactéries photosynthétiques et microbiennes aérobiques.

Lionel Guidi, Chargé de Recherche au Laboratoire d'Océanographie de Villefranche-sur-Mer (LOV) à l'Institut de la Mer de Villefranche-sur-Mer (IMEV), s'est vu décerné la Médaille de Bronze du CNRS par l'Institut National des Sciences de l'Univers. Cette Médaille récompense le premier travail d'un chercheur, qui fait de lui un spécialiste prometteur dans son domaine. Cette récompense représente un encouragement du CNRS à poursuivre des recherches bien engagées et déjà fécondes. Les travaux de Lionel Guidi sont parmi les premiers à avoir exploité les données de la génomique marine pour mieux comprendre et prédire la réponse des cycles biogéochimiques océaniques au changement global.

Les cyanobactéries du genre Synechococcus sont omniprésentes dans les mers du globe et contribuent fortement à la chaine alimentaire marine et au cycle du carbone. Certaines de ces cyanobactéries sont capables de changer de couleur pour s'adapter aux variations de leur milieu, mais les chercheurs ignoraient jusqu'à présent la localisation et l'abondance de ces « caméléons » du plancton. Des chercheurs du CNRS parmi lesquels des membres du LOV, et du CEA2 et leurs collaborateurs internationaux montrent que ces cyanobactéries capables de modifier leur pigmentation sont globalement les plus abondantes des océans (environ 40 % des Synechococcus) et plus nombreuses en profondeur et aux hautes latitudes. Cette capacité d'adaptation est un atout important pour un organisme planctonique qui est transporté par les courants dans des zones où la couleur de l'eau varie ce qui leur permet de continuer à fournir de l'énergie à l'ensemble du réseau trophique. Cette découverte est une avancée majeure dans la connaissance de ces organismes qui s'avèrent être d'excellents biomarqueurs du changement climatique.
Ces résultats sont publiés dans la revue PNAS le 12 février 2018.