L'expédition Tara Oceans (2009-2013) a permis de collecter des échantillons de plancton dans tous les océans du globe à bord de la goélette Tara, et d'établir des catalogues d'espèces et de gènes à une échelle jusqu'alors jamais entreprise. Poursuivant l'analyse et l'exploitation de la plus grande base de données établie sur l'écosystème planctonique, les équipes du CEA, CNRS, EMBL et ENS, entre autres, viennent de franchir une nouvelle étape en analysant l'expression de plus de 100 millions de gènes appartenant à des organismes complexes allant des algues microscopiques aux petits animaux planctoniques. Ces équipes ont montré que des gènes très différents s'expriment selon la température de l'eau ou la concentration en nutriments des zones océaniques étudiées. La moitié de ces gènes est inconnue, ce qui indique que l'océan, étant déjà un formidable réservoir de biodiversité, recèle en même temps un énorme potentiel de fonctions génétiques à découvrir. En utilisant des méthodes d'isolement et de caractérisation de cellules isolées, les chercheurs ont pu explorer plus spécifiquement le rôle des gènes présents dans ce compartiment peu étudié, incultivé mais très abondant du plancton, premier maillon d'une longue chaîne alimentaire.
Dans la mer, la zone mésopélagique, située entre 200 et 400 m de profondeur, est une zone de pénombre qui s'intercale entre la couche illuminée de surface et l'obscurité totale des grandes profondeurs. Généralement éloigné de la côte, cet habitat semi-profond est d'un accès difficile, de sorte que les organismes qui lui sont inféodés sont très mal connus. Les chercheurs du Laboratoire d'Océanographie de Villefranche-sur-Mer, grâce au suivi hebdomadaire d'un site mésopélagique de proximité, ont pu mettre en évidence l'existence de nouveaux microorganismes spécifiques de cet habitat, chacun possédant des cycles d'abondance saisonniers distincts, et similaires à ceux des organismes connus de la couche superficielle.
Robots deployed in the North Atlantic Ocean have probed the rarely observed winter growth patterns of phytoplankton and established the starting point of the bloom times of these microalgae, vital for fighting the greenhouse effect.
Deux articles publiés par l’équipe « Mécanismes Développementaux des Cnidaires » du LBDV, avec leurs collaborateurs au Japon et en Allemagne, dévoilent des molécules clefs pour la régulation de la maturation ovocytaire et de la ponte quotidienne observée chez de nombreuses espèces de méduses.
Une équipe internationale, menée par des chercheurs de l'Institut universitaire européen de la mer (UBO, CNRS, IRD), et impliquant le LOV (Lionel Guidi), a montré que le transfert de carbone dans l'océan profond dû aux diatomées avait été sous-estimé.
Suite à l'appel du Président français Emmanuel Macron, à destination de scientifiques mécontents oeuvrant dans le domaine du climat et du changement climatique, aux Etats-Unis notamment (13 scientifiques sur les 18 retenus proviennent de ce pays), une biologiste en sciences marines, Nuria Teixido, en poste à la station zoologique Anton Dohrn à Naples, actuellement invitée à Stanford University, intègrera l'Observatoire de Villefranche-sur-Mer dans le groupe de Jean-Pierre Gattuso (Laboratoire d'Océanographie, LOV) au titre de ses recherches sur l'acidification des océans.
C'est un défi ambitieux que relève "inalve", start-up niçoise fondée par Christophe Vasseur (à droite sur la photo) et Hubert Bonnefond. A partir d'un procédé de production d'une farine de microalgues aux propriétés exceptionnelles qu'elle a développé au Laboratoire d'Océanographie de Villefranche-sur-Mer, la start-up compte apporter une solution écologique au problème de l'alimentation animale. Et répondre ainsi aux besoins alimentaires croissants de la population mondiale.
Le laboratoire d'excellence Labex SIGNALIFE est heureux de vous annoncer la tenue d’un prochain meeting ‘’The multiple facets of RNA regulation in development and disease’’qui se tiendra les 7-9 Février 2018 au théâtre du Grand Château Valrose à Nice.