A l'Observatoire Océanologique de Villefranche-sur-mer (OOV*), Hervé Claustre, Directeur de Recherche au CNRS, et son équipe, développent des robots "sentinelles" qui scrutent les océans du monde entier afin de récolter des données cruciales à l'évaluation de leur santé.
Work Meeting for Use Case 4 "Marine metazoan developmental models for biomedical research from predictive integrated databases to functional testing" of the CORBEL project will take place in Villefranche-sur-Mer on the 26th & 27th of March 2018.
Lionel Guidi, Chargé de Recherche au Laboratoire d'Océanographie de Villefranche-sur-Mer (LOV) à l'Institut de la Mer de Villefranche-sur-Mer (IMEV), s'est vu décerné la Médaille de Bronze du CNRS par l'Institut National des Sciences de l'Univers. Cette Médaille récompense le premier travail d'un chercheur, qui fait de lui un spécialiste prometteur dans son domaine. Cette récompense représente un encouragement du CNRS à poursuivre des recherches bien engagées et déjà fécondes. Les travaux de Lionel Guidi sont parmi les premiers à avoir exploité les données de la génomique marine pour mieux comprendre et prédire la réponse des cycles biogéochimiques océaniques au changement global.
Deux stages inter-universitaires d'été (6 ECTS) sont ouverts à Villefranche aux étudiants français et étrangers dès le niveau Licence (diplôme validé).
Rémi Dumollard a donné une conférence au meeting "Frontiers in Marine Biotechnologies" (voir http://frontiersinmb.com/2017/en/program/ ) qui a eu lieu le 5 Février 2018 à Mascate (Sultanat d'Oman) sur le thème "Using Marine Embryos for Molecular toxicology"
Les cyanobactéries du genre Synechococcus sont omniprésentes dans les mers du globe et contribuent fortement à la chaine alimentaire marine et au cycle du carbone. Certaines de ces cyanobactéries sont capables de changer de couleur pour s'adapter aux variations de leur milieu, mais les chercheurs ignoraient jusqu'à présent la localisation et l'abondance de ces « caméléons » du plancton. Des chercheurs du CNRS parmi lesquels des membres du LOV, et du CEA2 et leurs collaborateurs internationaux montrent que ces cyanobactéries capables de modifier leur pigmentation sont globalement les plus abondantes des océans (environ 40 % des Synechococcus) et plus nombreuses en profondeur et aux hautes latitudes. Cette capacité d'adaptation est un atout important pour un organisme planctonique qui est transporté par les courants dans des zones où la couleur de l'eau varie ce qui leur permet de continuer à fournir de l'énergie à l'ensemble du réseau trophique. Cette découverte est une avancée majeure dans la connaissance de ces organismes qui s'avèrent être d'excellents biomarqueurs du changement climatique. Ces résultats sont publiés dans la revue PNAS le 12 février 2018.
Dans la continuité de l'article paru dans nos actualités le 13 décembre 2017, qui faisait mention de l'arrivée dans l'équipe de Jean-Pierre Gattuso (Laboratoire d'Océanographie, LOV), de la biologiste Nuria Teixido, au titre de ses recherches sur l'acidification des océans, et ce, dans le cadre de l'appel à candidature "Make our planet great again", Sorbonne Universités a également consacré un sujet à cet événement dans sa rubrique actualités du 2 février.