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17
Juil

Un jour à bord de la goélette Tara

Posté le
Un jour à bord de la goélette Tara

Cette année, les scientifiques de la mission Tara font le tour de la Méditerranée pour y étudier les dégâts causés par la pollution plastique. Le 24 juin dernier, notre journaliste a profité d'une escale à Antibes pour découvrir la vie à bord de la goélette.

10 heures : Tara quitte le port d’Antibes « C’est bon, on est parti ! »

Aux commandes de Tara, dont le moteur ronfle comme un ours polaire, Samuel Audrain manœuvre avec doigté pour sortir le voilier de 36 mètres du port d’Antibes adossé au pied des remparts de la vieille ville et de l’imposant Fort Carré. Après avoir connu en 2013 la blancheur des glaces de l’Arctique, la goélette partie de Lorient en avril dernier inspecte depuis quelques semaines les eaux pas toujours très claires de la grande bleue. Au programme : un périple de 16 000 kilomètres comprenant 22 escales dans 11 pays1, mobilisant une douzaine de laboratoires internationaux et ambitionnant de mieux comprendre l’impact du plastique flottant de petite taille sur les écosystèmes méditerranéens. Pour l’heure, le deux-mâts reconnaissable à sa coque en aluminium met cap à l’est pour s’affranchir des eaux portuaires et permettre aux scientifiques présents à son bord de procéder aux manipulations qui scanderont les 200 « stations d’études » prévues jusqu’en décembre. « Les zones côtières de la Méditerranée hébergent presque un demi-milliard d’habitants », rappelle le biologiste Gaby Gorsky, en sanglant son gilet de sauvetage. Pour le directeur de l’Observatoire océanographique de Villefranche-sur-Mer2 et coordinateur scientifique de l’expédition, une telle pression démographique se traduit par le déversement d’un très grand nombre de déchets plastique dans cette mer quasi fermée, représentant moins de 1 % de la surface des océans mais abritant 8 % des espèces marines connues. « Il est essentiel d’organiser une surveillance à long terme de cette pollution créée par l’homme, plaide Gaby Gorsky. Les résultats de cette campagne permettront d’alerter les politiques, les industriels, les associations…, des menaces qui pèsent réellement sur une mer déjà fragilisée. »

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