Une journée autour de l'acidification des océans est organisée le 27 Novembre à la Maison des Océans en partenariat avec le Ministère de l'Ecologie, du Développement durable et de l'Energie, de l'Institut Océanographique (Fondation Albert 1er, Prince de Monaco) et de la Fondation pour la Recherche sur la Biodiversité (FRB) et de la COP 21.

COMPORTEMENT DES ÉLÉMENTS BIOGÉOCHIMIQUES EN MÉDITERRANÉE À L'INTERFACE AIR-MER DANS UN CONTEXTE DE CHANGEMENT CLIMATIQUE

LE 20 NOVEMBRE 2015 à 14h00 en salle Trégouboff.

Directrice de Thèse : Cécile GUIEU

A quelques jours du lancement de la COP 21http://www.cop21.gouv.fr/fr, la grande conférence sur le climat qui aura lieu à Paris du 30/11 au 10/12/15, et pour le prochain 12:45 de la Délégation, le 20/11 à 12h45, nous aurons le plaisir de recevoir, Jean-Pierre Gattuso, DR CNRS au LOV (CNRS-UPMC) à Villefranche sur Mer et Membre de l'Académie Européenne des Sciences pour une intervention intitulée « Océan et climat : un point à quelques jours de la COP21 ».
A noter que le CNRS a créé un sitehttp://www.cnrs.fr/fr/COP21/index.html dédié à la COP 21 « pour faire entendre la voix des scientifiques ».
Merci de noter ce rendez-vous dans vos agendas.

Les 35.000 échantillons de plancton collectés lors de l’expédition Tara Oceans n’ont pas fini de révéler leurs secrets. Après avoir permis de décrypter les interactions, la répartition ou encore la diversité des organismes planctoniques, les « données Tara » mettent cette fois en lumière l’importance capitale du plancton dans la grande machine climatique, à travers une nouvelle publication scientifique qui précise les mécanismes complexes de la plus grande « pompe à carbone » de la planète.

Projection commentée du film “Le climat, les hommes et la mer”, le samedi 28 Novembre au Théatre National de Nice, par Xavier Bougeard (Tara Expéditions) qui agit depuis 2003 en faveur de l’environnement et de la recherche grâce à un bateau mythique : “Tara”, taillé pour les conditions extrêmes.

Pour en savoir plus cliquer ici

Estimation des capacités comportementales des larves de poissons et leurs implications pour la phase larvaire : un cas d’étude d’espèces démersales de Méditerranée Nord-Occidentale

LE 05 NOVEMBRE 2015 à 14h00 en salle Trégouboff.

Directeur de Thèse : Philippe KOUBBI

Les scientifiques du LOV sont impliqués dans la coordination du projet MERMEX qui fait partir du meta-programme MISTRALS. Ce programme correspond à un chantier de recherches coordonnées sur la mer Méditerranée. Il couvre des disciplines allant des sciences de l'atmosphère, de la géosphère et de l'océan aux sciences sociales. Après 5 ans, le programme est à mi-parcours et c'est l'occasion d'un bilan et d'une réflexion prospective, actuellement présentés dans le cadre d'un colloque où les scientifiques du LOV présentent leur travail dans le cadre de MERMEX et leur projet pour l'avenir.

Le Laboratoire d’Océanographie de Villefranche-sur-mer lance une opération de financement participatif (crowdfunding) pour initier le développement d’observations dans les milieux polaires. Il souhaite acquérir des robots sous-marins (flotteurs-profileurs) allant notamment sous la glace, et partager avec un plus large public les mesures qu’ils réaliseront et leurs éventuelles découvertes.

La Méditerranée s’est réchauffée de près de 1°C au cours des 25 dernières années. Les prévisions suggèrent un réchauffement d’environ 2,5°C au cours du XXIe siècle, avec surtout des températures élevées en été (supérieures à 29°C) dans le bassin oriental d’ici 2050. Comme les autres mers et océans, la mer Méditerranée absorbe du CO2 atmosphérique ainsi que l’excès de chaleur résultant de l’augmentation de l’effet de serre. A l’heure où la France s’apprête à accueillir la conférence sur le climat (COP 21) en décembre, le secrétaire général de l’Organisation Météorologique Mondiale, Michel JARRAUD déclare qu’« il n’y a pas de pause dans le réchauffement climatique mondial ». L’absorption du CO2 par les océans limite le réchauffement de l’atmosphère, mais perturbe la chimie de l’eau provoquant son acidification. L’acidité des eaux dans le nord-ouest de la Méditerranée a augmenté de 10 % depuis 1995. Si nous continuons à émettre du CO2 au rythme actuel, l’acidité augmentera encore de 30 % d’ici 2050 et de 150 % d’ici la fin du siècle.