Photo : herbier de Posidonies en mer Méditerranée © David Luquet/IMEV/SU/CNRS
Les écosystèmes dits à "carbone bleu" absorbent et séquestrent le carbone. Le carbone bleu fait ainsi référence au dioxyde de carbone retiré de l'atmosphère par les écosystèmes océaniques côtiers du monde, principalement les mangroves, les prés-salés, les herbiers marins et potentiellement les macroalgues, par la croissance des plantes et l'accumulation et l'enfouissement de matière organique dans le sol.

L'idée d'utiliser et valoriser ces propriétés, à travers notamment des opérations de restauration de ces habitats côtiers, de financement de ces restaurations, comme certains États se proposent de le faire, offre-t-il une compensation suffisante pour agir sur le changement climatique ? Est-ce une option fiable et pérenne ?

Pour bien cerner les enjeux, Phil Williamson, Honorary Reader, University of East Anglia et Jean-Pierre Gattuso, chercheur à l'Institut de la mer de Villefranche (Sorbonne Université / CNRS) et membre du think tank Iddri, en partenariat avec la fondation Albert II de Monaco nous livrent leur analyse :

1- article The Conversation :

"Pourquoi on ne peut pas se fier à la restauration des habitats côtiers pour ralentir le changement climatique ?" 

Retrouvez aussi une vidéo de la Fondation Albert 2 de Monaco illustrant l'article : https://youtu.be/kMNsKMgzFwE

2- communiqué de presse de l'Université d'East Anglia et de la Fondation Albert II de Monaco : 

49EC8283-8C66-4F3D-9EB4-D43E8A62E69D0C825DFA-CB6D-4C63-AF44-EA305B12B0B51EBF5A40-C722-430E-BAC5-21093394EF62