Photo : Maria-Luiza Pedrotti-TARA Pacific Sorbonne Université proposait un focus sur Maria-Luiza Pedrotti chercheuse en biologie marine au Laboratoire d’Océanographie de Villefranche-sur-Mer (LOV) à l'IMEV (Institut de la Mer de Villefranche) dont les recherches, notamment dans le cadre de TARA (elle a mené durant 6 mois l'expédition TARA Méditerrannée puis a par la suite été très impliquée dans TARA Pacific) s'intéressent aux microplastiques dans les océans et aux dangers qu'ils représentent pour l'environnement marin.
Des chercheurs du monde entier (CNRS et Sorbonne Université en France, Japon et Etats-Unis), dont Lars Stemmann (Institut de la Mer-IMEV), ont publié un article dans Nature Climate Change (Prediction of unprecedented biological shifts in the global ocean DOI : 10.1038/s41558-019-0420-1) qui présente un nouveau modèle utilisé pour mieux comprendre et analyser les fluctuations et perturbations biologiques affectant les milieux marins à l'échelle globale. Ce modèle est basé sur la théorie de l'organisation de la biodiversité METAL (Macro Ecological Theory on the Arrangement of Life), et a été validé avec des observations. Parmi celles-ci, les données recueillies dans la rade de Villefranche sur Mer, au "Point B", dans le cadre d'un "programme" d'observation suivi depuis près de 60 ans à Villefranche - en faisant une des séries de données la plus longue et "constante" au monde - ont été utilisées *. Ainsi la rade de Villefranche et plus légèrement le bassin Ligure devient une sentinelle mesurant l'impact du changement climatique sur les écosystèmes marins.
Dans le cadre du Projet Eden, éco-park pédagogique situé en Cornouailles, ce week-end du 2 et 3 février sera dédié au thème de l'océan pour appuyer le lancement d'une nouvelle exposition permanente.
Emanuele Organelli et Annick Bricaud (Laboratoire d'Océanographie de Villefranche - LOV) ainsi que leurs collègues du Plymouth Marine Laboratory (UK) et de l'Université du Maine (USA) ont récemment publié une étude dans la revue Nature Communications contribuant à résoudre l'énigme du "missing backscattering" (désaccord entre les coefficients de rétrodiffusion estimés et mesurés dans l'océan ouvert).
Sur cette question, Fabien Lombard, enseignant-chercheur à l'IMEV, et spécialiste en la matière, précise que "si les scientifiques sont tous plus ou moins persuadés qu'il y a de plus en plus de méduses", ils ne peuvent l'affirmer. Entre autres en raison "du manque de données historiques et du manque de soutien à la recherche sur le sujet". Fabien Lombard ajoute cependant que "depuis 1993 nous savons que nous n'avons que des années à méduses, c'est-à-dire qu'il y a des méduses non-stop toute l'année" Ces propos ont été rapportés par le média Ouest France dans un article au sujet de l'augmentation croissante d'échouages de méduses observés depuis quelques jours, notamment sur les côtes australiennes, et dans lequel plusieurs spécialistes étaient interrogés.
Un séminaire associant le Laboratoire d'Océanographie de Villefranche (LOV) et le laboratoire Ecomers de l'Université de Nice aura lieu ce mardi 15 janvier à l'Institut de la Mer de Villefranche. Cette "rencontre" a pour but de faciliter les collaborations entre les deux labos, et la mise en place de projets communs d'avenir. Elle sera organisée autour de mini-conférences thématiques (voir programme) et d'ateliers de groupes de travail.
Since 2008, the International Oocyte Meeting series, held in rotation between marine stations in Japan, North America and Europe, has successfully brought together researchers working on oocyte biology in established and emerging model organisms. The aim of these meetings is to integrate emerging knowledge on oocyte biology from different organisms and approaches, in order to gain a fresh understanding of animal sexual reproduction.
The fifth meeting in this series will be held in January 2019 at Villefranche-sur-mer on the French Mediterranean coast. Presentations will address different aspects of oocyte biology in a range of animal species and also plants.
Etude des relations bio-optiques dans l’océan global et du fonctionnement biogéochimique des maxima de subsurface de chlorophylle en Méditerranée à partir des mesures des flotteurs profileurs BGC-Argo
LE MERCREDI 09 JANVIER à 10h00, Laboratoire d'Océanographie de Villefranche-sur-Mer, salle de conférence Tregouboff Directeurs de Thèse : Annick Bricaud et Julia Uitz